à l’occasion du 100è anniversaire du poète et dramaturge Armand Gatti
Prochaine CONFERENCE-DEBAT du CERCLE GRAMSCI
le 5 octobre 2024 à 17h,
Salle de lecture du théâtre de l’UNION Limoges
Armand Gatti : révolutions
avec Olivier NEVEUX professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre à l’École Normale supérieure de Lyon suite
Jeudi 6 juin 20h30
à l’EAGR 64, av. de la Révolution, Limoges
L’art à l’épreuve du
capitalisme tardif avec Philippe Cyroulnic critique d’art et commissaire d’expositions
Mardi 30 avril 2024 à20 h 30
Salle J-P Timbaud (derrière la mairie de Limoges)
Démocratie,
carte blanche
Barbara Stiegler philosophe
Christophe Bebarthe historien
Vendredi 8 mars – 20 h 30
EAGR 64, av. de la Révolution – Limoges,
conférence-débat avec Pierre Crétois
« La copossession du monde, vers la fin de l’ordre propriétaire » à suivre
Conférence-débat : Vendredi 15 décembre 2023, 20h30,
salle de l’EAGR, 64, avenue de la Révolution, Limoges
ÉMANCIPATION ENTRAVÉE et RÉEL DE L’UTOPIE, AUJOURD’HUI
L’idéal au risque des idéologies du XXe siècle présentation
avec Michèle RIOT-SARCEY
Rencontre avec l’historienne Michèle Riot-Sarcey
Samedi 16 décembre 2023 à 14h30 à Faux la Montagne, salle du conseil (mairie) à suivre
mercredi 22 novembre 20h30
à Limoges, salle EAGR 64 av. de la Révolution
La pensée décoloniale
avec Philippe Colin
( Maître de conférences en civilisation de l’Amérique latine à l’université de Limoges)….présentation
Prochain débat, organisé par le Cercle Gramsci
Samedi 16 septembre 2023 à 20 h 30
salle EAGR (64, avenue de la Révolution à Limoges)
Pour une psychiatrie indisciplinée
avec Olivier Brisson à lire
(psychomotricien, formateur au sein des cemea et musicien expérimental)
Jeudi 22 juin à 20 h 30
salle AEGR – 64, av de la Révolution à Limoges
La science outragée
covid, lobbies pharmaceutiques,
et pouvoirs de la finance
avec Jean-Paul BOURDINEAUD
(professeur de biochimie, microbiologie, et toxicologie)
lors de cette conférence sera abordé l’état de la science de nos jours, ce qu’elle est ou devrait être, et les forces gigantesques (finance, industrie, politique…) qui la menacent
vendredi 10 mars – 20h30 à Limoges,
à l’espace associatif Gilbert Roth (EAGR),
64 avenue de la Révolution
Soirée-débat organisée en collaboration avec la librairie Page et Plume
HABITER LA TERRE AUTREMENT ! politiques et révolutions éco-sociales (terrestres) aujourd'hui avec Sophie Gosselin et David gé Bartoli
La précipitation de la crise climatique, son changement de régime, l’extinction accélérée des espèces,
les pandémies…, tous ces bouleversements traduisent l’irruption des êtres de la Terre.
Cette situation de catastrophes écologiques change la donne politique sur la planète...suite
Vendredi 20 janvier 20h30 salle du Temps libre Limoges (derrière la mairie)
La résilience, une technologie du consentement ?
La prochaine soirée-débat du cercle Gramsci sera animée par Thierry Ribault, chercheur en sciences sociales au CNRS, auteur du livre : Contre la résilience, à Fukushima et ailleurs (éditions L’échappée, 2021).
Funeste chimère promue au rang de technique thérapeutique face aux désastres en cours et à venir, la résilience érige leurs victimes en cogestionnaires de la dévastation. Ses prescripteurs en appellent même à une catastrophe dont les dégâts nourrissent notre aptitude à les dépasser. C’est pourquoi, désormais, dernier obstacle à l’accommodation intégrale, l’« élément humain » encombre. à suivre
Mercredi 7 décembre à 20 h 30
salle EAGR 64, av. de la Révolution à Limoges
Le corps des femmes,
objet marchand ?
Avec l ‘écrivaine Laurence Biberfeld ( présentation )
(Co-organisé avec casse-rôles )
Vendredi 14 octobre, 20 h 30 salle EAGR, 64 av de la Révolution Limoges
Avec Simon Lemoine
La responsabilisation :
assujettissement
et/ou émancipation ?
Qu’est-ce qui dans nos vies nous amène à entretenir une participation active à notre propre asservissement ?
A hauteur de scènes familières, Simon Lemoine propose de mettre à découvert les étayages qui participent à la fabrique du consentement, du dévouement, des bancs de l’école, au travail salarié usé par les pratiques du new management enrôlant le salarié à sa propre surveillance ou à une disponibilité toujours accrue. Ainsi, que le dévouement soit exploité ou simplement suscité, la perte de la libre disposition de son usage demeure bien l’expérience quotidienne d’une dépossession. Sans aucun doute, nous aurons l’occasion lors de cette soirée d’évoquer Pierre Bourdieu (sociologue considéré comme l’un des plus importants de la seconde moitié du XXème siècle) puisque c’est le 20° anniversaire de sa mort et que notre invité connaît bien son oeuvre.
Simon Lemoine est philosophe, enseignant et chercheur au laboratoire Métaphysique allemande et philosophie pratique de l’université de Poitiers. Spécialiste de Foucault, ses travaux portent sur les dispositifs du pouvoir, les micro-violences, l’identité, le travail, l’éducation et les inégalités. Il a publié : – Aux limites de la résistance, anatomie du sujet dévoué, Le Croquant, coll. AutonomieS, 2022. – Découvrir Bourdieu, Les éditions sociales, coll. Les propédeutiques, 2020. – Micro-violences : le régime du pouvoir au quotidien, CNRS Éditions, 2017. – Le sujet dans les dispositifs de pouvoir, Presses Universitaires de Rennes, 2013.
Fascisation de la société :
pourquoi ? et que faire?
mercredi 1er juin à 20h30 salle du Temps libre (derrière la mairie de Limoges)
avec Ludivine Bantigny, historienne des mouvements sociaux
Fascisation de la société : pourquoi ? et que faire ?
Il y a encore quelques années, évoquer le fascisme c’était se référer au passé, comme à un pan de l’histoire enfermé dans des oubliettes. Désormais, il ne paraît ni incongru ni déplacé d’avancer qu’il y a de plus en plus dans notre société et les modalités de gouverner, des traits de fascisation, liés à une « crise d’hégémonie » telle que la décrivait Gramsci. C’est cette tentation de l’autoritarisme que nous évoquerons au cours de ce débat, et que nous lierons étroitement à l’état du capitalisme dans son stade néolibéral. suite
La 5G en question
Réflexions sur les nouvelles technologies
à
– Limoges mercredi 4 mai à 20 h 30 (salle du temps libre – derrière la Mairie)
et
– Eymoutiers dimanche 15 mai à 15 h ( 4e étage de la Mairie)
organisés par le cercle Gramsci et Attac
Notre invité Nicolas Bérard est journaliste à L‘age de faire. Il enquête depuis plusieurs années sur les questions de l’énergie, des ondes et de la smart city. En 2017, il a publié Sexy, Linky ? qui dénonce les effets néfastes de ce compteur dit intelligent. Après avoir participé à la création de plusieurs médias indépendants, il collabore depuis 2013 au mensuel L’âge de faire, journal indépendant appartenant à ses salarié·es et fonctionnant sans publicité. En 2020, il a publié 5G mon amour. Un nouvel ouvrage sur les résistances aux nouvelles technologies est en instance de parution. Co-édition Le Passager clandestin / l’Âge de faire, 2020, 240p, 14 euros. suite
Soirée-débat du mercredi 9 mars 2022,
à 20h30, salle J-Pierre Timbaud
Regards arabo-musulmans sur l’Occident
Notre prochain invité, Moulay-Bachir BELQAID, est titulaire d’un doctorat en études sur le monde arabe (Bordeaux III, 1991), d’un DEA de littérature comparée (Limoges, 1986) et d’une maîtrise en langue et littérature arabes (Marrakech, 1985). Il a exercé diverses activités, dont employé dans un grand centre commercial… Mais il a surtout écrit de nombreux livres sur l’islam, sur la question laïque, et sur les rapports entre islam et Occident….suite
jeudi 16 décembre – 20h30 – EAGR – 64 av. de la Révolution Limoges
Que fait-on de la Préhistoire ? Usages idéologiques et psychologiques des savoirs et de l’imaginaire préhistoriques
avec Marc Guillaumie,
chercheur en littérature, militant et thérapeute
Corrézien, chercheur en littérature, militant et thérapeute, auteur de l’essai Le Roman préhistorique* qu’il présentera pendant la soirée-débat, Marc GUILLAUMIE s’intéresse depuis une trentaine d’années à ces récits de fiction, dont La Guerre du feu est le prototype pour le grand public francophone, et qui mettent en scène la Préhistoire.à suivre
Prochain débat : mercredi 13 octobre 20h30 Salle du temps libre (derrière la mairie de Limoges)
Hervé Kempf
Ancien journaliste de Courrier international, La Recherche et du Monde , il est l’actuel rédacteur en chef de Reporterre .
Coorganisé par Attac et le Cercle Gramsci
Pour présenter à partir du regard écologiste les axes du technocapitalisme et discuter des chemins de l’insubordination, Hervé Kempf, auteur de Que crève le capitalisme (Seuil, 2020) sera à Limoges mercredi 13 octobre.
Le capitalisme est devenu à peine dicible. Il serait là, comme une espèce de fatalité, un Etat inébranlable, une réalité aussi naturelle que l’air que l’on respire. C’est la ruse du capitalisme : se cacher en étant partout, pour devenir innommable ou mieux, tel que le nommer devient inutile, un nom qui n’agit plus rien, mot désuet renvoyant à un ancien temps peuplé de poussiéreuses figures en noir et blanc – URSS, Marx, les travailleurs…à suivre
Deux siècles de solidarités en Limousin et au-delà
ouvrage collectif de l’association PR2L
Editions Mon Limousin, 2021à suivre
La Lettre du cercle Gramsci n’a pas pour vocation d’être un organe d’action politique. Nous ferons cependant exception avec le texte ci-après. En effet, trois abonné(es) à la Lettre , dont une animatrice de l’association, figurent parmi les six personnes interpellées ayant subi une garde à vue dans le cadre d’un ahurissant déploiement policier relatif à l’affaire relatée ci-après.
Nous appelons à les soutenir
Le bureau du cercle Antonio Gramsci
Appel à rejoindre le Comité de soutien de l’affaire du 15 juin
Nous, premiers témoins et soutiens des personnes mises en cause par les arrestations du mardi 15 juin en Creuse et Haute-Vienne,à suivre
Prochain débat du Cercle Gramsci
En coopération avec la librairie Page et Plume
jeudi 15 octobre 2020 – à 20h30
Salle du temps libre (derrière la mairie de Limoges)
CRISE DU COVID RÉVÉLATRICE DE L’ ETAT DU MONDE
XXIème siècle, une nouvelle ère pour l’humanité?
Avec Edwy Plenel, journaliste à Médiapart
La fin des années 1980 signa l’effondrement du bloc soviétique et du « communisme réel » à l’Est comme à l’Ouest, notamment en Italie et en France. Promue depuis les années 1970 par l’Amérique de Ronald Reagan et le Royaume-Uni de Margaret Thatcher, l’offensive du capitalisme néolibéral s’engouffra dans cette grande brèche. Sous la houlette du secteur financier et de ses fonds de pension, la globalisation de l’économie et l’hégémonie politique et sociale du modèle néolibéral sur la planète entière semblait assurées. D’aucuns parlèrent alors de « fin de l’Histoire ». lire la suite
Prochain débat :
le samedi 8 février à 16H à l’EAGR 64 av. de la Révolution.
L’Histoire, ça sert à quoi ? Deux historiens, deux regards
- À faire la guerre bien sûr, et à mobiliser les peuples autour du Pouvoir. À faire d’une population une nation….. à suivre
Ce qu’on tentera de démontrer Michel C. Kiener, agrégé d’histoire, diplômé INALCO (langues slaves).
- Et si le passé éclairait le présent ?
Il est courant de recourir à l’histoire afin d’expliquer des phénomènes contemporains. Cela peut sembler paradoxal pour une discipline tournée vers l’étude des mondes disparus. Est-il ainsi raisonnable de remettre au passé les clés du présent ? à suivre
Dominique Danthieux, docteur en histoire, chercheur associé au CRIHAM, université de Limoges.
Débat en partenariat avec les éditions Au diable vauvert, la librairie Page et plume, le Cercle Gramsci, autour de l’ouvrage collectif Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social
« Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social »
Nous vous présentons quelques extraits ici
Mardi 12 novembre – 20h30
Salle du temps libre
2 Rue Louis Longequeue
87000 Limoges
En préambule une intervention théatrale de l’Etoile grise.
le 16 octobre à 20h30 au Cira : EAGR, 64 av. de la
révolution à Limoges.
Jean-Marie Harribey
La protection sociale dans la tourmente néolibérale : l’exemple des retraites.
La réforme du système des retraites préparée par le gouvernement baissera les pensions. à suivre
Jean-Marie Harribey est professeur agrégé de sciences économiques et sociales, ancien Maître de Conférences en sciences économiques à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV, Docteur habilité à diriger des recherches en sciences économiques, co-président du conseil scientifique d’ATTAC depuis 2015, directeur de publication de la revue Les Possibles, chroniqueur à Politis, membre de la Fondation Copernic, ancien co-président d’ATTAC de 2006 à 2009, ancien co-président des Économistes atterrés de 2011 à 2014.
Journées d’études
Habiter, être habité-e :
quelles relations au vivant ?
Du 16 au 18 mai
à Cieux et Eymoutiers
– plaquette de présentation : Habiter, être habité-e : Quelles relations au vivant ?
débat :
Dominique Vidal
à Limoges samedi 4 mai 2019 17h00
espace EAGR, 64 av. de la Révolution Limoges
En coopération avec le Cira limousin et Limousin-Palestine
Le 16 juillet 2017, à la fin de son discours pour le 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, le président de la République déclare, face au Premier ministre israélien invité pour la première fois : « Nous ne cèderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. »
Cet amalgame constitue à la fois une erreur historique et une faute politique. Une erreur historique : la majorité des Juifs, aujourd’hui comme hier, ne sont pas sionistes. Une faute politique : le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) s’engouffre dans la brèche pour exiger l’interdiction de l’antisionisme…. à suivre
débat, animé par Serge Quadruppani,
le 7 février à 20h30 salle J-P Timbaud ( derrière la Mairie Limoges)
Zad, Ronds-points
Les luttes de territoires
Nouvelles radicalités
Nouveaux sujets révolutionnaires
Après que le mouvement des gilets jaunes a vu éclore une puissance qui a ébranlé le gouvernement sans s’appuyer sur les lieux de production ; et après qu’il a développé sur ses ronds-points occupés une socialité relativement émancipée des impératifs économiques (au point qu’on a pu parler d’une « zadification de la France ») : traiter des luttes de territoire, et d’une manière générale du lien entre le lieu et la lutte, peut contribuer à ouvrir des pistes nouvelles….à suivre
Samedi 10 novembre à 14 h ( EAGR – 64, avenue de la Révolution à Limoges) : « Une histoire populaire de la France » avec Gérard Noiriel (historien)
(soirée en lien avec la librairie Page et Plume)…. à suivre
et jeudi 22 novembre à 20 h 30 salle du temps libre ( derrière la Mairie de Limoges) : » L’intelligence peut-elle être artificielle ? »
avec Hubert Krivine ( physicien) ….à suivre
vendredi 21 septembre à 20 h 30 salle J-P timbaud (derrière la mairie de Limoges)
et Samedi 22 septembre 15h30 – Eymoutiers – Foyer de la mairie
LES CHEMINS DE LA LIBERTE EN QUESTIONS
Histoire et politique de 1848 à Notre-Dame-des-Landes
Avec l’historienne Michèle RIO T-SARCEY
Michèle Riot-Sarcey, historienne. Elle a, parmi nombre de ses ouvrages, relatifs à l’utopie, l’histoire politique, le féminisme, le genre, publié Le Réel de l’utopie (Albin Michel) en 1998, une histoire de la Révolution de 1848 (2008), et Le Procès de la liberté en 2016 (La Découverte). L’an dernier elle dirigea, avec Claudia Moatti une réflexion intitulé Pourquoi se référer au passé ? (Editions de l’Atelier, 2018). Engagé dans son siècle depuis de nombreuses années, elle a notamment, créé en 2005 avec Gérard Noiriel et Nicolas Offenstadt, le Comité de Vigilance face aux Usages publics de l’Histoire (CVUH).
Prochain débat : EAGR 64 avenue de la Révolution, Limoges. Samedi 26 mai à 16h00
Mai 68 et le bouleversement de toutes les pratiques : l’exemple du cinéma
avec David Faroult – maître de conférences en cinéma à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière
Mai 68 a été la plus grande grève de l’histoire européenne du dernier demi-siècle, par son ampleur et sa durée. L’événement a immédiatement saisi de nombreux cinéastes qui ont réorienté leur travail selon l’écho que cette secousse rencontrait chez eux. à suivre….
Le prochain débat du cercle aura lieu le mardi 3 avril à 20h30 à l’EAGR – 64, avenue de la Révolution à Limoges :
Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ?
avec Manuel Cervera-Marzal (enseignant à l’EHESS )
Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux « hors-la-loi » qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des « citoyens » exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?
Au cours des trente dernières années, le centre de gravité de la contestation sociale s’est progressivement déplacé du répertoire des actions légales (vote protestataire, syndicalisme, grève, manifestation, pétition) vers des modes d’action qui outrepassent de plus en plus fréquemment les frontières de la légalité (pirates informatiques, zadistes, manifestations interdites, désobéissants civils). Si ces pratiques nouvelles mobilisent les milieux politiques, médiatiques et judiciaires, les sciences sociales et la philosophie politique sont en revanche restées discrètes sur la question. C’est de ce point de vue que j’aborde la question, avec l’hypothèse suivante…à suivre
Prochain débat Jeudi 8 février 20h30 salle Jean-Pierre Timbaud (derrière la mairie de Limoges)
avec Pierre-Michel PERINAUD,
médecin généraliste, président de l’Association Alerte des Médecins sur les Pesticides
Pesticides, tous concernés
Des pommes du Limousin aux perturbateurs endocriniens
Lorsqu’en 2013 quelques médecins se mobilisent au sujet des pesticides c’est, dans notre Région, pour répondre aux inquiétudes formulées par des riverains d’exploitations pomicoles. Mais pas seulement, car ils perçoivent qu’il existe un lien entre les maladies professionnelles mal reconnues chez les travailleurs de l’agriculture, les menaces sur les consommateurs que font peser l’utilisation de pesticides perturbateurs endocriniens, et les inquiétudes des riverains. Et si pour faire de la prévention il fallait chercher, sans attendre que la solution vienne d’un système verrouillé, à encourager les résistances : par les consommateurs, mais aussi par le dialogue avec les producteurs ? à suivre…
Samedi 16 décembre à 20 h 30
Espace associatif Gilbert Roth (EAGR) 64, av. de la Révolution à Limoges (derrière la présidence de l’université et la BFM)
« Se nourrir : une remise en question du lien au vivant dans nos sociétés contemporaines ? »
Sociétés « agro-alimentaires », « assises de l’alimentation » : mais que donc signifie s’alimenter aujourd’hui ? Il semble bien que nos sociétés contemporaines ne se nourrissent plus de ce lien nourricier et existentiel à la Terre mais s’alimentent hors-sol, ou avec un sol considéré comme un support, non comme un milieu de vie. En quoi les mots travaillent-ils les choses et les milieux ? En quoi le geste de se nourrir se fonde-t-il sur des choix éthiques, concrets et existentiels qui engagent notre responsabilité vis-à-vis des êtres vivants présents et à venir ? à suivre
Notre intervenante
Nicole Pignier est Professeur des Universités à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges. Membre de l’Université Européenne des Métiers, des Arts et du Paysage, elle est directrice d’une cellule de recherches interdisciplinaire « Cultures locales et milieux paysagers » au sein de l’Ecole du jardin planétaire naissante en Nouvelle Aquitaine. Elle est responsable d’une formation universitaire sur le design des milieux anthropisés. Membre du Centre de Recherches Sémiotiques, elle est chercheur en Sciences Humaines, spécialiste de la perception et de l’interprétation. Ses travaux portent sur les liens entre éthique, perception et design.
Mardi 17 octobre à 20h30
salle de réunion de la mairie d’Eymoutiers : Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ?
Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ?
avec Manuel Cervera-Marzal (enseignant à l’EHESS )
Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux « hors-la-loi » qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des « citoyens » exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?
Au cours des trente dernières années, le centre de gravité de la contestation sociale s’est progressivement déplacé du répertoire des actions légales (vote protestataire, syndicalisme, grève, manifestation, pétition) vers des modes d’action qui outrepassent de plus en plus fréquemment les frontières de la légalité (pirates informatiques, zadistes, manifestations interdites, désobéissants civils). Si ces pratiques nouvelles mobilisent les milieux politiques, médiatiques et judiciaires, les sciences sociales et la philosophie politique sont en revanche restées discrètes sur la question. C’est de ce point de vue que j’aborde la question, avec l’hypothèse suivante…à suivre
Notre prochain débat : Les chemins de la liberté, à la redécouverte des traces perdues du passé.
vendredi 19 mai à 20h30 salle des assemblées du conseil départemental, 11 rue Chénieux à Limoges
Les chemins de la liberté qu’aujourd’hui nous devons emprunter n’émergent pas d’une actualité sans héritage, bien au contraire. En ce temps de faillite générale des idéologies, il nous importe de récupérer ce que ces dogmes et autres doctrines sont parvenus à enfouir sous le décombres de leurs certitudes. Faire retour sur les discontinuités du passé nous permet de nous réapproprier des expériences individuelles et collectives oubliées qui dans le passé montraient concrètement ce que liberté signifiait pour tous ceux et celles qui se sont battus pour la conquérir. Sortir de plus de deux cent ans d’apprentissage de délégation de pouvoir est un chemin long, semé d’embûches qui suppose une réflexion critique sur le passé afin de retrouver le sens d’un mot : « liberté » qui aujourd’hui resurgit en pouvoir d’agir tel qu’imaginé par les révolutionnaires des années 1830. Ce moment de réflexion et de confrontation nous permettra de penser ensemble le devenir des espoirs, jamais éteints, lesquels s’éveillent à la faveur d’un renouveau de l’esprit utopique en l’absence de tout dogmatisme. Moment précieux peut-être pour également réfléchir sur l’idée d’émancipation si longtemps écartée et à propos de laquelle un grand penseur Miguel Abensour a largement écrit. Celui-ci vient de nous quitter. Ce sera aussi l’occasion de lui rendre hommage.
Michèle Riot-Sarcey.
Notre intervenante Michèle Riot-Sarcey, historienne, a publié plusieurs ouvrages, relatif à l’histoire politique, des utopies, ou du féminisme. Le Procès de la Liberté, son dernier livre, la Découverte, janvier 2016, a obtenu le prix Pétrarque France Culture le Monde. Intellectuelle en prise avec son temps, elle n’a cessé de s’inscrire dans le débat public et dans l’espace culturel critique. Co-fondatrice du CVUH (comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire), elle est aussi parmi les initiatrices du collectif critique, tout en étant, par ailleurs membre du bureau de Copernic…à suivre
Vendredi 17 mars à 20 h 30
salle du temps libre (derrière la mairie de Limoges)
La glottophobie comme idéologie hégémonique en France : de la discrimination linguistique à la liberté d’expression
Avec Philippe Blanchet
Professeur de sociolinguistique à l’université Rennes 2
Auteur de Discriminations : combattre la glottophobie, Paris, Textuel, 192 p., paru le 13 janvier 2016.
Droits humains et droits linguistiques
Tous les textes juridiques internationaux de protection des droits humains et de protection contre les discriminations, dont plusieurs ratifiés et applicables par la France, considèrent les droits linguistiques comme des droits fondamentaux et l’empêchement d’utiliser sa langue, l’obligation d’en utiliser une autre pour accéder à ses droits, comme une discrimination interdite. Le refus de ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, beaucoup plus modeste dans ses obligations, ne change rien : la France a déjà pris des engagements qu’elle ne respecte pas. La formulation de la modification de la Constitution en 1992 (« La langue de la République est le français »), confirment qu’il s’agit là d’une idéologie nationale, promue par la puissance étatique, qui passe outre les Droits humains. L’État français est d’ailleurs régulièrement rappelé à ses devoirs par les divers comités consultatifs des Droits humains du Conseil de l’Europe ou de l’ONU ou tout simplement par la Ligue des Droits de l’Homme, organisme français…suite…
à bientôt
Yvon LAMY est notre invité du jeudi 8 décembre 2016 (annexe 3 salle Blanqui )
pour
Culture (s) : distinction, politisation, émancipation
Yvon Lamy est agrégé de philosophie,professeur émérite de sociologie à l’Université de Limoges où il a fondé le département de sociologie en 2000 et a créé en 2006 le laboratoire de recherche bi – site Limoges – Poitiers, équipe d’accueil intitulée « Groupe de recherches sociologiques du Centre Ouest » (GRESCO). Au sein de cette équipe, ses recherches portent sur la socio – histoire comparée des politiques publiques du patrimoine culturel (faire survivre un objet ou un monument, un lieu ou un symbole, ayant perdu ses fonctions sociales d’origine, et, construire un système juridico – administratif d’intérêt général, comme vecteur d’une mémoire nationale, régionale ou locale). Plus globalement, ses recherches s’intéressent au champ de la culture, à sa formation étatique en longue durée (le « modèle » français d’offre culturelle), son institutionnalisation et ses mutations contemporaines en termes de professions, de pratiques et de publics. Ouvrage récent (en collaboration avec Matthieu Béra) : Sociologie de la culture, Colin, 3° éd., 2011. professeur émérite de sociologie à l’Université de Limoges où il a fondé le département de sociologie en 2000 et a créé en 2006 le laboratoire de recherche bi – site Limoges – Poitiers, équipe d’accueil intitulée « Groupe de recherches sociologiques du Centre Ouest » (GRESCO). Au sein de cette équipe, ses recherches portent sur la socio – histoire comparée des politiques publiques du patrimoine culturel (faire survivre un objet ou un monument, un lieu ou un symbole, ayant perdu ses fonctions sociales d’origine, et, construire un système juridico – administratif d’intérêt général, comme vecteur d’une mémoire nationale, régionale ou locale). Plus globalement, ses recherches s’intéressent au champ de la culture, à sa formation étatique en longue durée (le « modèle » français d’offre culturelle), son institutionnalisation et ses mutations contemporaines en termes de professions, de pratiques et de publics. Ouvrage récent (en collaboration avec Matthieu Béra) : Sociologie de la culture, Colin, 3° éd., 2011.
« Ma thèse est la suivante : la culture doit être considérée comme une pratique qualifiée tout au long de la vie des individus en société. Cela nous oblige à distinguer entre le fait de « faire partie » d’une culture, celui d’en « jouir comme d’un loisir » et, enfin, celui de « s’engager » à en faire un vecteur d’émancipation. En découle ce qu’on peut appeler les quatre points cardinaux de la culture : culture comme intégration, culture comme distinction, culture comme politisation, culture comme émancipation »…..lire la suite
Pascal NICOLAS-LE STRAT, sera l’invité du cercle Gramsci à Limoges le mercredi 16 novembre 2016 ( 20 h 30).
( salle J-Pierrre Timbaud – derrière la Mairie de Limoges)
Sociologue, professeur en sciences de l’éducation, laboratoire Experice, Université Paris 8 Saint-Denis.
Chercheur associé au laboratoire irsa-cri, Université Montpellier 3
(antérieurement, maître de conférences en sociologie à l’Université Montpellier 3). Membre du comité de rédaction de la revue Variations
Dans son dernier ouvrage « le travail du Commun » Pascal Nicolas-Le Strat attrape ce terme pour le travailler de manière conceptuelle afin de mieux y revenir dans nos quotidiens. Ce passage obligé permet de retourner voir le commun dans ce qui fait son actualité mais aussi son intemporalité : les biens communs du numériques aux ressources naturelles, des pratiques collectives aux enjeux de communautés, des savoirs expérientiels…
L’engagement pour le commun se manifeste avec force. Il est au cœur des luttes sociales et écologiques (squat, occupation, Zone À Défendre…) et au centre d’une multiplicité d’expérimentations qui transforment en profondeur les formes de vie et d’activité (atelier coopératif, communauté de pratique, centre social autogéré…).
Le commun est donc mis au travail par de nombreux collectifs qui refusent de se laisser déposséder de leur vie et de leurs espoirs tant par une gestion étatique lourdement technocratisée et bureaucratisée, que par le fonctionnement arbitraire et inégalitaire du marché. Le travail du commun puise son énergie émancipatrice dans cette double critique, critique de l’État qui dépossède les citoyens de l’administration des biens et services d’intérêt collectif, critique du marché qui isole les individus et corrompt systématiquement les possibilité de partage et de mutualisation.
Le travail du commun témoigne de la volonté d’agir en commun pour construire les communs indispensables à une vie plus juste et plus égalitaire, que ce soit dans notre vie quotidienne avec le désir de renouer avec des formes de vie plus conviviales et plus solidaires ou que ce soit dans nos activités professionnelles et militantes dans un idéal de coopération et d’autonomie.
Ce livre explore plusieurs des questions qui s’ouvrent lorsque le commun est mis au travail. Comment instituer démocratiquement un commun ? Comment se décaler par rapport aux modèles dominants et rouvrir nos imaginaires ? Comment agir ensemble pour développer la part commune de nos vies et de nos activités ? Ce livre dialogue avec plusieurs des cadres de pensée et d’action qui animent aujourd’hui la critique sociale : Do It Yourself, capacitation, co-création…. pour lire la suite de l’article
Jounée annuelle du Cercle Gramsci le samedi 2 juillet 2016, à partir de 10h30.
Comme chaque année vous êtes touTEs invitéEs à notre journée de discussion qui aura lieu au château de Ligoure
- Bilan : abonnements et finances, nouveau site internet, archivage des K7, bilan des soirées-débats.
- Débat : qu’est-ce que la culture, pour qui, pourquoi ?
- Discussion autour des mouvement sociaux, du phénomène Nuits Debout .
- Projets pour l’année à venir : thèmes, intervenants, etc… Venez nombreux échanger, partager une journée conviviale. Auberge espagnole le midi.
Vendredi 4 mars 20 h 30 salle Blanqui 2 (derrière la mairie) à Limoges
soirée organisée par le Cercle Gramsci
De Belleville à Notre-Dame-des-Landes—Actualité de la Commune de Paris de 1871
avec Kristin Ross
Soirées poésie avec Yves Le Car – poète, conteur, jongleur de mots :
– mercredi 2 mars à 20h30, La paillotte, café de l’écrit, Saint Junien
– jeudi 3 mars, 19h, librairie Le temps de vivre, Aixe sur Vienne
– vendredi 4 mars, 21h, Espace cité, Limoges
– samedi 5 mars, 18h, Espace associatif Alain Fauriaux, Flayat (Creuse)
Renseignements : cira.limousin@free.fr
et
Samedi 12 mars 2016 à 20 h 30
au local du Cira Limousin
64, avenue de la Révolution, Limoges
Gaston COUTÉ (1880-1911) – Une personnalité hors du commun, ce Gaston Couté… Il ne figure dans aucune anthologie mais, pourtant, occupe une place primordiale dans la poésie populaire. Dans la lignée de François Villon, ce poète paysan et social, donne très vite le meilleur de lui-même. Victime de la vie de bohème et des privations, il meurt à 31 ans, en laissant à ses frères humains un recueil : « La Chanson d’un gâs qu’a mal tourné ».
Gaston Couté prend appui sur sa connaissance profonde des paysans qui l’ont vu naître, pour construire une œuvre. C’est en poète qu’il nous dit la vie de tous ces gens. Il nous la dit en toute simplicité, avec la belle humanité qui est la sienne, avec son bon sens aussi – car chacun le sait, le bon sens est toujours paysan.
Mais ce bon sens, il le pousse jusque dans ses derniers retranchements, avec bienveillance certes mais sans complaisance aucune. Et c’est ainsi qu’il débusque toutes les absurdités, toutes les perversions, toutes les bassesses de la France d’avant la guerre de 14-18.
Et sa poésie se fait politique.
Il écrit en patois beauceron – son parler m’est singulièrement familier. Au point qu’il me semble entendre parler les gens de chez moi.
Je ne vous garantirai pas la justesse de mon parler beauceron. Mais peu importe ! Je vous garantis, en revanche, que mon Gaston Couté, celui que je vais vous donner à entendre, a bel et bien traversé le Pays de Herve… Et ce pays-là, je le connais bien.
« T’as voulu y venir à Paris, eh ben, t’y v’là maint’nant ! »
Oraison funèbre de Gaston Couté prononcée par son père
(cimetière du Père Lachaise, 5 juillet 1911)
Entrée libre / réservation souhaitée
05 55 32 47 78 / cira.limousin@free.fr